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agir pour une bonne gestion sonore

Groupes de travail : décret son

Suite à la parution du Décret son en août 2017, AGI-SON a ouvert des Groupes de Travail pour échanger sur la mise en application de cette nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er octobre 2018.

Les échanges se sont déroulés au cours des 12 étapes du tour de France d'AGI-SON (2017/2018) réalisés avec le soutien du CNV et de la SACEM. Les Groupes de Travail ont permis d'informer les professionnels sur le contenu du Décret son et d'envisager très concrètement sur sa mise en application en prenant compte de toutes les spécificités du spectacle vivant.
A l'automne 2018, le bilan de ces échanges au sein des Groupes de Travail ont été formalisés dans un Bilan à consulter ci-dessous.

Et pour continuer ce travail d'accompagnement, AGI-SON a lancé une consultation nationale des professionnels sur la façon dont ils appliquent le décret et leur compréhension du texte. Participez en cliquant ici.



Les professionnels demandent la réouverture d’une concertation sur le décret

Bilan du "tour de France" d'AGI-SON
Le « tour de France » a permis de mettre en exergue les aspects positifs du décret sur le son, mais surtout les points qui semblaient difficiles, voire impossibles, à appliquer pour les professionnels du secteur du spectacle vivant musical, afin de réfléchir ensemble aux potentielles solutions. Parallèlement à ces rencontres, AGI-SON a travaillé avec des experts pour développer ou affiner les solutions envisagées. Voici le bilan de ce travail d'envergure.

 

Pétition « OK pour un décret son qui ne mette pas la scène KO »

Suite au bilan du « tour de France », nous nous associons à la campagne « OK pour un décret son qui ne mette pas la scène KO » et nous lançons une pétition en ligne, en collaboration avec le Prodiss et la Sacem. 
> Lire le communiqué de presse

 

Les quatre groupes de travail

GT 1 Régisseurs / Ingénieurs son d’accueil en salle & Régisseurs / Ingénieurs son tournants avec des artistes
Animateurs | Animateurs | Franck Boyat - Président d’AGI-SON
& Arnaud Peslin - Ingénieur du son / Ancien directeur technique de L’Echonova / Consultant freelance


Les lieux disposent d’un système son permanent, d’une équipe technique composée en général d’un régisseur général et/ou un directeur technique et/ou un (ou plusieurs) régisseur(s) son permanent(s). Elles font appel à des intermittents du spectacle pendant la durée des exploitations de concerts (les directeurs techniques et/ou régisseurs généraux ne sont pas forcément présents lors des spectacles). De plus, les artistes en tournée ont généralement leur propre équipe technique son (régisseur façade et régisseur retours). La régulation des niveaux sonores dépend donc pour partie des artistes sur scène (le son du plateau est lié à leur propre amplification personnelle), à leur équipe technique et à celle du lieu. Or, ces personnes se rencontrent pour la première fois quelques heures avant le show...
Comment alors mettre en place un processus efficient permettant de gérer correctement les niveaux sonores, en respectant à la fois la réglementation pour le public, le code du travail et l’esthétique artistique proposée ?


GT 2 Régisseurs de studios de répétition et musiciens, transmission de bonnes pratiques et gestion du son sur scène

Animateurs | Jean-François Paux - Responsable du secteur salles de spectacles au CNV
& Emmanuel Bois - Chargé de la gestion sonore et de la prévention des risques auditifs au RIF


Les questions de gestion sonore sont souvent considérées par les musiciens comme relevant de la technique. Or, la réalité est qu’un son de scène mal maîtrisé va impacter le mix du régisseur ou ingénieur du son qui s’occupe de la façade et du son perçu par le public. Les musiciens sont l’un des maillons de cette chaîne qui doit prendre conscience de sa part de responsabilité.
Les musiciens suivent parfois une formation dans un conservatoire ou une école de musique actuelle, mais une majorité sont autodidactes ou se forment dans des associations. Il est donc difficile d’intégrer ces problématiques dans leurs formations initiales. Il y a un lieu où une grande majorité se retrouve : les studios de répétition. Travailler avec les régisseurs de ces studios pour sensibiliser les artistes au plus tôt est donc pertinent. Brosser un panorama des actions existantes sur le sujet, dans les studios de répétition, et réfléchir aux contenus d’une formation « type » qui pourrait être proposée « clé en main » aux régisseurs serait un point de départ. Un lien avec les lieux et les dispositifs qui pratiquent l’accompagnement de groupes sera également déterminant. Régisseurs de studio et musiciens,ce groupe de travail vous permettra d'échanger à ce sujet !


GT 3 Salles de diffusion < à 300 places

Animateur |  Denis Talledec - Directeur de la Fédération nationale des cafés cultures Culture Bar-Bars
& David Pillon - Directeur technique de la Tannerie et Représentant du SMA

Les lieux ne disposent pas obligatoirement d’un système de sonorisation ou d’équipe technique. L’exploitant ne connaît pas forcément le matériel du groupe et ne maîtrise pas le son qui est produit sur scène (lorsqu’il y en a une) souvent à proximité immédiate du public. Les exploitants ne sont pas toujours au fait de la réglementation et ne la maîtrise pas car relativement complexe (compréhension des dBA et C , de l’émergence, etc.).
Nécessités :

• D’informer & former les exploitants sur la réglementation
• De sensibiliser aux risques qui y sont liés : émergences sur le voisinage, risques auditifs pour le public et pour les salariés.
• De réfléchir à des outils de gestion sonore simples, efficaces et peu coûteux.
• D’être en lien étroit avec le groupe de travail 2 pour que les musiciens soient sensibilisés et formés sur la gestion de leur son sur scène.
• Développer des outils de sensibilisations adéquates pour les gestionnaires et le public de ces lieux.


GT 4 Les festivals de plein air vs clos

Animateur | Jacky Levecq - Président du Comité Scientifique AGI-SON
& en alternance : Jean-Paul Roland - Directeur des Eurockéennes (Fédération De Concert) et Mohamed BAHNAS - coordinateur de la fédération de festivals De ConcertFédération De Concert


Durée d’exposition, diffusion des basses fréquences en champ libre et impact sur le voisinage, multiplication des intervenants et dilution de la chaîne de responsabilité, sensibilisation des publics, etc. les spécificités des festivals et, notamment, ceux en plein air, nécessite une réflexion en 3 points :

Les aspects administratifs
- Les aspects techniques
- La communication et la prévention des risques auditifs :

- Comment mettre à disposition les protections auditives à titre gratuit ?

• Gestion des stocks sur la durée de la manifestation
• Contractualiser la mise à disposition avec des associations ou organismes dédiés
• Choix et signalisation des espaces de mise à disposition
• Complément de mise à disposition en ambulatoire ou en front de scène pour les concerts à forte densité de public
• Utilisation correcte des protections auditives en intégrant le passage de la vidéo de SPF/AGI-SON dans la programmation des clips entre les concerts.


AGENDA DES RENCONTRES DU "TOUR DE FRANCE" EN REGION (terminé)